La combustion et la consommation des énergies fossiles comme le gaz et le charbon tiennent un rôle critique dans le changement climatique. L’utilisation de ces combustibles doit donc réduire de façon considérable d’ici 2050. Or, l’année dernière, ces énergies ont garanti 80% du besoin mondial. Focus.
L’utilisation d’énergies fossiles ne cesse d’augmenter
La théorie de l’agence internationale de l’énergie, basée sur les politiques déjà mises en place, s’appuie partiellement sur la consommation d’énergies fossiles qui, sans nul doute, diminue au fil du temps, mais répondrait tout de même à plus de 50% du besoin mondial en 2050. Quand l’agence table sur les engagements des différentes nations, présumant qu’elles tiennent leurs promesses en termes de transition énergétique, le taux de combustibles fossiles sur le plan mondial est toujours très important.
La dégradation de la part des combustibles nocifs ne veut pas dire que la consommation d’énergies fossiles diminue. L’agence internationale de l’énergie rappelle donc que la hausse de la demande énergétique, surtout dans les pays émergents, a occasionné une augmentation de 25% de l’utilisation d’énergies carbonées. Néanmoins, une partie de l’accroissement de la demande en énergie sur le plan international a été assuré par les énergies fossiles, augmentant de façon considérable les émissions de gaz à effet de serre. Bref, il y a encore du chemin à parcourir pour atteindre les objectifs climatiques éventuellement fixés.
Cependant, l’agence internationale de l’énergie estime que les stratégies actuelles mènent directement vers un record de la demande en combustibles fossiles. Cela concerne principalement le charbon. Pour ce qui est du gaz et du pétrole, les professionnels du secteur envisagent une éventuelle stagnation de la demande en 2050. Pour découvrir d’autres actualités mondiales, vous pouvez visitez ce blog généraliste.
Les énergies renouvelables connaissent un certain développement
Si à partir de 2015, les placements dans les énergies renouvelables ont augmenté de 60%, il faudrait doubler, voire tripler ces investissements d’ici 2030 pour parvenir à atteindre cet objectif de zéro émission nette. L’agence internationale de l’énergie note d’ailleurs que les pays riches focalisent la majeure partie de ces placements au détriment des nations émergentes. Un retard qui s’explique par le prix exorbitant du capital pour ces pays ainsi que le manque d’apport financier.
Selon l’AIE, une bonne vision de la valorisation des énergies renouvelables associée à des stratégies judicieuses et des règlementations strictes peuvent favoriser l’augmentation de ces investissements. Chaque effort a un prix. Par exemple pour la Chine, l’agence internationale de l’énergie relève que les énergies solaires se développent fortement et que dans 5 ou 6 ans, le pays pourrait produire de l’énergie solaire qui dépasse à elle seule le besoin total d’électricité de l’Amérique.
La transition énergétique est encore un défi
L’agence internationale de l’énergie indique dans son rapport que l’éventuelle diminution des énergies fossiles est accompagnée d’une augmentation majeure de la demande en électricité. Cependant, pour éviter de polluer l’environnement, l’électricité doit provenir d’énergies renouvelables.
Selon l’AIE, l’électricité propre reste l’avenir. Toutefois, la demande en électricité ne cesse d’augmenter, notamment en raison des domaines gourmands en énergie comme le transport et l’IA ou de l’intelligence artificielle. Néanmoins, avec le développement de l’énergie nucléaire et de l’énergie solaire, les sources à faibles émissions de gaz à effet de serre devraient garantir la moitié du besoin mondial en électricité d’ici 2030. Une situation motivante, mais qui doit être accompagnée de stratégies techniques et de défis politiques clairs.